Si vous possédez un logement dans un immeuble collectif et que vous souhaitez effectuer des travaux de rénovation, sachez que vous devez respecter certaines règles qui diffèrent selon leur nature. La première étape à effectuer est avant tout de prendre connaissance du règlement de copropriété dont l’application et l’exécution sont sous la supervision du syndic de copropriété.
Coûts, aides et prêts collectifs
En ce qui concerne les coûts, il est intéressant de noter que la rénovation globale est moins coûteuse qu’une rénovation individuelle, en particulier s’il s’agit des travaux d’isolation thermique et de ravalement de façade. L’étanchéité de toiture fait aussi partie des travaux de rénovation globale qui seront supportés par l’ensemble des copropriétaires. Notons qu’il existe des aides financières spécialement conçues pour les logements collectifs, tels que la prime d'énergie en copropriété. Les copropriétaires peuvent aussi faire une demande de prêt collectif afin de lancer rapidement les travaux si le blocage est d’ordre financier.
Les fonds de travaux
Les fonds de travaux deviennent obligatoires pour les immeubles collectifs qui comportent un certain nombre de logements. Les fonds sont facultatifs cependant pour les résidences comptant moins de 10 lots, ou encore si la copropriété ne nécessite aucun besoin en travaux sur les dix prochaines années et ce, suite à un diagnostic technique global ou DTG. Les immeubles neufs ou récents (âgés de moins de 5 ans) n’ont pas besoin de se constituer cette réserve.
En bref, si les aides et les fonds de travaux sont déployés dans le cadre de la réalisation de travaux de rénovation globale, le reste à charge qui est réparti entre les propriétaires de chaque logement sera amoindri.
Le choix de la réalisation du diagnostic
Il vaut mieux réaliser des travaux adaptés aux besoins prioritaires de la copropriété, puis de les regrouper afin de minimiser au mieux les dépenses. Ces diagnostics peuvent être : un DPE, un audit énergétique, un DTG ou encore un audit global.
